Au Luxembourg, la consommation en eau potable se situe autour de 120 000 m3 par jour. Cette quantité est assurée pour 50 % par l’eau souterraine et pour 50 % du traitement d’eau superficielle/eau de surface.
L’eau souterraine est captée par environ 300 sources et forages alimentés en majeure partie par les eaux des aquifères du Grès du Luxembourg et du Grès bigarré.
Il existe deux types principaux de captage d’eau souterraine :
La qualité naturelle des eaux souterraines est conditionnée par la nature de l’aquifère. Généralement de bonne qualité, l’eau souterraine peut être utilisée sans traitement préalable, en particulier pour l’alimentation en eau potable.
Aujourd’hui, les réserves naturelles en eau potable sont insuffisantes pour couvrir les besoins de manière durable; le recours à l’eau de rivière (dite de surface) est incontournable pour fournir tous les consommateurs du Grand-Duché du Luxembourg.
La retenue du barrage d’Esch-sur-Sûre sert comme base de production d’eau potable à partir d’eau de surface. Le Syndicat des Eaux du Barrage d’Esch-sur-Sûre (SEBES) est responsable entre autre pour la production d’eau potable via un traitement complexe. En effet l’eau de surface peut contenir des impuretés naturelles (par exemple des matières «organiques» provenant de la décomposition des végétaux et des animaux). Elle peut aussi contenir des impuretés venant des activités humaines (assainissement urbain, agriculture, industrie, déchets, etc). L’eau ainsi captée ou traitée, est distribuée par des conduites via des réservoirs, brise-charges et stations de pompage aux consommateurs.
La règlementation relative à l’eau potable (Règlement Grand-Ducal du 7 octobre 2002 modifiée relatif à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine) attribue une grande responsabilité aux distributeurs d’eau (communes et syndicats de communes) à l’égard de leurs habitants. Le distributeur d’eau a l’obligation de surveiller la qualité de l’eau distribuée et d’apporter un soin particulier aux infrastructures d’approvisionnement. Les communes doivent, au moins une fois par an, informer les consommateurs de la qualité de l’eau distribuée. Elles possèdent également une fonction de conseiller à l’égard des consommateurs.
Néanmoins certaines eaux nécessitent des traitements appropriés afin de les rendre potables. Le coût de ces traitements deviendra de plus en plus cher si chacun de nous ne fait pas un effort pour polluer le moins possible et préserver ainsi les ressources en eau (rivières, fleuves, lacs, nappes…).
Afin de protéger l’eau durant son voyage dans les conduites jusqu’au robinet, une désinfection est recommandée. Au cours de ce voyage, l’eau potable est stockée dans des réservoirs avant d’être distribuée. Il s’agit de bassins clos ou de châteaux d’eau situés aux points les plus élevés d’une ville ou d’un village.
Ces conduites d’eau sont en fonte, fonte ductile, en béton armé ou en acier pour les principales, en matière plastique pour les plus petites. Tous ces tuyaux sont enterrés à une profondeur suffisante pour être protégés du gel.
Novembre 2002 a été une étape importante dans l’histoire des droits de l’homme. Pour la première fois, l’eau est explicitement reconnue comme l’un des droits de l’homme fondamentaux et les 145 pays qui ont ratifié le traité seront désormais tenus de faire en sorte que progressivement l’ensemble de leurs populations ait un accès équitable, sans discrimination, à une eau potable pure et salubre.
Une dizaine de pays, Canada et Brésil en tête, se partagent les deux tiers des réserves d’eau douce, tandis qu’une trentaine, en Afrique pour la plupart, souffrent régulièrement de pénurie.
Au cours du siècle dernier, l’utilisation mondiale d’eau a augmenté deux fois plus vite que le taux de croissance démographique. La pénurie d’eau touche déjà tous les continents et plus de 40% de la population de la planète. D’ici 2025, 1,8 milliard de personnes vivront dans des pays ou des régions victimes de pénuries d’eau absolues, et 2/3 de la population mondiale pourraient être exposés à des conditions de stress hydrique.
L’impossibilité d’avoir accès à une source d’eau potable reste un problème crucial pour l’humanité. Chaque minute qui passe voit en moyenne 15 personnes mourir de maladies transmises par une eau contaminée.
Novembre 2002 a été une étape importante dans l’histoire des droits de l’homme. Pour la première fois, l’eau est explicitement reconnue comme l’un des droits de l’homme fondamentaux et les 145 pays qui ont ratifié le traité seront désormais tenus de faire en sorte que progressivement l’ensemble de leurs populations ait un accès équitable, sans discrimination, à une eau potable pure et salubre.
Une dizaine de pays, Canada et Brésil en tête, se partagent les deux tiers des réserves d’eau douce, tandis qu’une trentaine, en Afrique pour la plupart, souffrent régulièrement de pénurie.
Au cours du siècle dernier, l’utilisation mondiale d’eau a augmenté deux fois plus vite que le taux de croissance démographique. La pénurie d’eau touche déjà tous les continents et plus de 40% de la population de la planète. D’ici 2025, 1,8 milliard de personnes vivront dans des pays ou des régions victimes de pénuries d’eau absolues, et 2/3 de la population mondiale pourraient être exposés à des conditions de stress hydrique.
L’impossibilité d’avoir accès à une source d’eau potable reste un problème crucial pour l’humanité. Chaque minute qui passe voit en moyenne 15 personnes mourir de maladies transmises par une eau contaminée.
L’eau est un nutriment essentiel à la vie. C’est grâce à elle que le corps peut utiliser l’énergie présente dans les aliments.
Le corps est composé de 60 à 70% d’eau, selon la morphologie.
Après l’oxygène, l’eau est l’élément le plus important pour la vie. Cette eau est indispensable à l’ensemble des processus vitaux.
La déshydratation entraîne des problèmes de santé. Le corps perd plus d’un litre par jour d’eau corporelle par l’urine et la même quantité à travers la sueur, les selles et la respiration (comme le révèle la buée sur un miroir placé près de la bouche). Ces pertes d’eau doivent être remplacées.
Il faut donc prendre l’habitude de boire tout au long de la journée au moins 8 verres d'eau par jour, soit 1.5 litres.
Il ne faut pas se fier au signal de la soif pour se décider à boire. Quand on est actif, on a le temps de perdre beaucoup d’eau avant de ressentir la soif.
L’eau du robinet est ...